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Tanabata, la fête japonaise des étoiles




Direction le Japon, pour découvrir Tanabata, la fête japonaise des étoiles. Cette fête est issue d’une légende du folklore chinois connue sous le nom du Bouvier et de la Tisserande, tous deux représentées par les étoiles Altaïr et Véga.


Il existe de nombreuses variantes de cette légende chinoise, mais la trame, elle, est commune.


Selon la légende, la déesse tisserande Orihime (représentée par l’étoile Véga) est tombée amoureuse d’un bouvier du nom de Hikoboshi (représenté par l’étoile Altaïr) qui n’est qu’un simple mortel. La déesse quitta le monde céleste et ses obligations pour rejoindre le bouvier, avec qui elle eut deux enfants. Le père d’Orihime, embarrassé par cet amour impossible entre une déesse et un simple mortel, décida alors de ramener sa fille dans le monde céleste et de créa une rivière infranchissable, la Voie Lactée, qui séparera le monde céleste du monde des mortels afin que les époux ne puissent plus se retrouver. Cependant, devant les pleurs incessants de la princesse, du bouvier et de leurs enfants, les Dieux décidèrent de leur accorder le droit de se voir une fois par an, le septième jour du septième mois du calendrier luni-solaire, à condition que les pies construisent un pont au-dessus du fleuve.


Le nom Tanabata signifie littéralement « la septième nuit ».


Les japonais fêtent généralement Tanabata le 7 juillet ou le 7 août. Et c’est dans la ville de Sendai que la fête est la plus mémorable. Les japonais portent alors le Yukata, qui kimono léger, et écrivent des souhaits sur des Tanzaku, une petite carte verticale qu’ils accrochent sur des feuilles de bambou. Après avoir été décoré, le bambou est jeté dans un fleuve ou brulé. Il est dit que Orihime et Hikoboshi feraient en sorte que les vœux deviennent réalité.

 

Médiateur scientifique au Planétarium de Reims, Sébastien Beaucourt pratique l'astronomie depuis 1997.



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